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ECONOMIE

L’agro-industrie : remède ultime pour le chômage et l’insécurité alimentaire ?

En neuf ans, la Brarudi est parvenue à faire passer la production annuelle de sorgho de 152 tonnes à 10 000 tonnes, assurant du même coup la survie à 15 000 ménages. Un cas d’école sur le potentiel de l’agro-industrie. Malheureusement, le secteur agricole, pilier de la vie économique du Burundi, reste l’enfant pauvre du financement bancaire et sa part dans le budget national suscite des interrogations.

Gambella ! Pour beaucoup, probablement que ce mot ne leur dit rien. Notre Firecine nationale lui aura volé la vedette sur Viva malt. Mais le breuvage que contient la bouteille sur laquelle on retrouve la photo de la gazelle de Buyogoma tout sourire, est obtenu à partir de cette variété de sorgho qui, grâce à la Brarudi, a changé le cours de la vie des agriculteurs de la plaine de l’Imbo. Avec sa jumelle de la variété du sorgho blanc urubere cultivée à l’Est du pays, la Brarudi fabrique des boissons 100% burundaises : Nyongera, Viva Malt et Maltina. Faisons un saut en arrière …

2010. La Brarudi lance le « Projet Sorgho » avec un double objectif : contribuer au développement des communautés locales à travers la filière du sorgho, et renforcer les recettes de son business en réduisant autant que possible la dépendance aux matières premières importées. 9 ans plus tard, 15.000 ménages répartis dans 24 coopératives à travers 7 provinces bénéficient du projet. En plus de l’appui technique et financier que la société ...   

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