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ECONOMIE

Rapatriement des devises : où en est-on après l’ultimatum ?

En septembre 2018, le Conseil National de Sécurité a procédé au rappel à l’ordre dans le rapatriement des devises suivi, deux mois après, par des ultimatums aux exportateurs. Quelle est la raison de ce non-rapatriement ? Où en est-on six mois ?

Selon les statistiques de la banque centrale, les sommes à rapatrier étaient énormes. Le Burundi comptait rapatrier de la vente des minerais 44 957 519 USD pour l’exercice 2017. Par contre, il n’a reçu que 15 957 288 USD. Pour l’exercice 2018, le pays tablait sur 33 474 813 USD, mais n’a reçu que 13 164 172,62 USD. Des chiffres que corrobore l’Office Burundais des Minerais. En effet, la quantité totale des minerais exportés en 2017 était de 2 001 345,26 kg pour une valeur de 76 225 831,61 USD. Celle rapatriée était de 30 595 428, 34 USD. Donc, une recette en devise de 45.630.403,27 USD non-rapatriées, dont 82,33 % de cette somme pour l’or, 10,65 % pour les terres rares et 0,48 % pour les minerais de Cassitérite, Colombo-Tantalite et Wolframite.

Il n’y a pas que les minerais. Les exportateurs du café étaient aussi pointés du doigt. Sur les 70 millions USD que l’exportation du café devait ramener en 2018, seulement 47 milli...   

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