Au Gabon, au Mali, en France, au Burundi, en Allemagne, au Burkina Faso, en Égypte, en Afrique du Sud, au Bénin…, pendant ce mois de février, où sont prévus les rendez-vous phares de la culture africaine ? Voici douze propositions. Et n’hésitez pas à nous envoyer vos événements culturels « incontournables » l’adresse [email protected].
Au Gabon, le Festival Black History Arts nous invite à nous pencher sur l’histoire des cultures et arts noirs. Justine Mintsa, romancière gabonaise très réputée, est la marraine de cette deuxième édition placée sous le thème « Nègre avec attitude ». L’ambition affichée est de donner « une place à la valeur de l’art en établissant un lien historique pour la préservation de la culture noire ». Au programme, une multitude d’événements, dont une exposition artistique portée par le graphiste Corailking et la photographe Marilyn Mezui qui se tiendra du 1er au 28 février au Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon.
À Ségou, au Mali, du 1er au 6 février, la 18e édition de Ségou’Art, le Festival sur le Niger, ouvre ses portes sur le thème « Arts & Maaya : quelle citoyenneté pour l’Afrique ? ». Au programme : Salon d’art contemporain, Foire de Ségou, théâtre, danse, ateliers, master class, conférences, concerts géants sur les berges du fleuve Niger…
La chorégraphe kenyane Wanjiru Kamuyu nous racontera An Immigrant Story, une histoire d’immigrante, dans le cadre du festival Faits d’hiver, à l’Espace 1789, à Saint-Ouen. La première sera présentée en traduction simultanée pour des personnes sourdes et malentendantes, le 1er février, à 20h. « Elle a vécu en Afrique, en Amérique du Nord et en Europe, aujourd’hui en France. Migrant de la danse classique, qu’elle a étudiée pendant son enfance au Kenya, à la danse contemporaine, découverte lorsque ses parents ont émigré aux USA, en passant par le butô. »
Comment aborder le sujet de l’amour dans la société orientale ? Pour Slimen Elkamel, « à chaque histoire, son histoire, son corps et son être propre ». L’artiste tunisien, né en 1983 à Mazouna, est « pétri du récit populaire et de l'imaginaire rural ». Du 4 février au 7 mars, son exposition À cœur ouvert s’inscrit dans trois lieux parisiens : à l’Institut du Monde Arabe (IMA) et aux galeries La La Lande et Nouchine Pehl...