A Djibouti, le calme est revenu à la mi-journée ce vendredi, après deux jours d'échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre. Aucun bilan précis n'a encore été établi, mais selon la Ligue djiboutienne des droits de l'homme, il y aurait plusieurs dizaines de blessés, dont certains par balles, et plusieurs arrestations.
Des jeunes du quartier populaire d'Arhiba avaient brûlé des pneus et érigé des barricades pour la deuxième journée consécutive pour exiger la libération de l'un des leurs, Kako Houmed, arrêté jeudi par les services de renseignement.
Un dialogue a finalement pu se nouer pour apaiser la tension, comme l'explique l'un des leaders des manifestants, Kassim Ali Hassan, joint ce vendredi après-midi par RFI. « On voulait avoir des explications sur l'arresta...