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Réseaux sociaux: comment WhatsApp a permis d’espionner des dissidents africains

Des dissidents africains ont été victimes d’un logiciel malveillant qui a infecté leurs téléphones portables via la messagerie cryptée WhatsApp, l’une des applications les plus utilisées au monde. C’est ce qui ressort d’une enquête faite par la société WhatsApp et Citizen Lab, une plateforme citoyenne et centre de recherches de l’université de Toronto.

Cette enquête, qui a poussé WhatsApp à déposer plainte contre une société israélienne, le groupe NSO, a permis d’établir que plus de mille personnes avaient été ciblées au printemps dernier grâce au logiciel malveillant Pegasus. L’État rwandais en a-t-il profité ? Il est encore trop tôt pour savoir combien d’Africains figurent parmi les 1 400 personnes dont les téléphones ont été infectés. Mais on sait d’ores et déjà que des Rwandais et Marocains de la diaspora figurent parmi eux. C’est le cas du militant rwandais Placide Kayumba, qui est réfugié politique en Belgique. Cet opposant, qui se demandait pourquoi il recevait d’étranges appels de Scandinavie, a fini par comprendre qu'il n'était pas le seul à pouvoir utiliser son téléphone. « C’est troublant et choquant, dit-il. Cela a changé ma façon de communiquer car il y a des choses que je ne peux plus dire, on sait qu’on n’est pas seul. Quotidiennement, il faut couper court à certaines conversations privées, ne pas donner l’endroit où on doit...   

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