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ECONOMIE

« Haricot, mon bon haricot, où es-tu ? »

Depuis quelques jours, les prix du haricot ont presque doublé. Cette situation persiste malgré la bonne récolte annoncée par le ministère en charge de l’agriculture en 2020. Des spéculations ? Notre blogueur adresse officiellement une lettre ouverte à cet indispensable produit agricole.

Rare et cher sur le marché, tu connais mieux l’effet que ça produit. Tu es depuis toujours l’ami intime des détenus, des élèves internes, des militaires et des policiers, de toute la population burundaise, tant rurale qu’urbaine. Tous les ménages te consomment quotidiennement même quand tu fais la belle comme aujourd’hui.

Haricot, tu n’es pas jaloux, rassure-moi ? Tu es le chouchou de tout le monde, frais ou sec et toujours cuit, nous te consommons sans conditions, matin, midi et soir. Accompagné de riz, de patates douces, de pommes de terre, on te trouve partout dans les cantines, les cuisines policières et militaires, les ménages, etc. Tu ne manques à aucune fête, qu’elles soient officielles ou sociales. Nous t’accompagnons parfois même avec de la viande. N’est-ce pas un signe éloquent de notre amour ?

Tu es adapté à tous les climats et tu es cultivé dans toutes les régions du Burundi. Mais hélas, voilà que tu te fais rare. Pourquoi ? Tous les chefs de familles ont réduit ta quantité. Ils craignent de te perdre, de ...   

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