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Le poisson, du lac aux marchés : les travailleurs de l’ombre

Avec une production d’environ 20.000 tonnes chaque année, on se demande les vrais acteurs du secteur de la pêche au Burundi. Deux blogueurs de Yaga sont allés sur les traces des pêcheurs et des fournisseurs des poissons du lac Tanganyika. Enquête.

Il est 11h, on arrive au port de Rumonge, le plus réputé parmi les 18 ports disséminés sur le littoral du lac. Un bon nombre des gens sont de retour car cela faisait une semaine que le lac était fermé. Selon le calendrier de pêche, les pêcheurs ont accès au lac pendant 22 jours, tel que consenti entre la fédération des pêcheurs et la direction de pêche du ministère de l’Agriculture, l’élevage et la pêche. Le lac reste fermé pendant sept jours pour permettre la reproduction des poissons.

Dans cette matinée de réouverture du lac, sur la plage, appelée ‘‘Ku mweya’’, les bateaux comme les moteurs sont déjà préparés. Les filets sont étalés un peu partout. ‘‘Abapishi’’, les femmes qui préparent le déjeuner sur les plages, sont déjà aux fourneaux. Certains des pêcheurs prennent leurs repos.

16h, après avoir mangé, les pêcheurs mettent tout le nécessaire (caisses, filets, lampes, essence, repas et autres) à bord du bateau surnommé ‘‘igipe’’ (un nom qui vient du français ‘‘équipe’’ su...   

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