Alors que la situation humanitaire reste critique au Cabo Delgado après les attaques terroristes à Palma, les moyens financiers pour venir en aide aux déplacés font défaut. Pourtant, Pemba, la capitale de cette province la plus au nord du Mozambique, continue de recevoir des déplacés qui, après un voyage semé d’embuches, cherchent du secours.
Avec notre envoyée spéciale dans le Cabo Delgado, Liliane Henriques
Situation critique dans l'extrême nord-est du Mozambique. Il y bientôt deux mois que la ville de Palma, dans le Cabo Delgado a été attaquée par des djihadistes. Bien que l’armée mozambicaine affirme avoir repris le contrôle de la ville, le sentiment d’insécurité persiste et l’exode continue.
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), entre 20 000 et 30 000 personnes se cachent et il est impossible de les secourir, alors que près de 700 000 déplacés dépendent de l'aide humanitaire.
« La majorité [des réfugiés, NDLR] se trouve à Cabo Delgado dans la zone urbaine, explique ...