Préserver les dépenses sociales des pays pauvres dans le contexte de la pandémie du Covid-19 et de réduction des ressources : tel est l’objectif du moratoire sur la dette. Au Mali, cela a permis, selon la Banque mondiale, de libérer 7,3 milliards de FCFA pour les finances publiques, entre mai et décembre 2020. Une « bouffée d’oxygène » modeste, au regard des dépenses de l’année passée. Illustration au Centre de prise en charge des malades du Covid-19 de Bamako.
Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa
Dans les couloirs du Centre de riposte anti Covid de l’hôpital du Mali, seule une équipe pluridisciplinaire a le droit de circuler. Les malades, eux, sont confinés dans leurs chambres. Le docteur Garan Dabo, infectiologue et responsable de l’unité, est en première ligne.
« Les patients qui rentrent sont intégralement pris en charge ainsi que la nourriture et d’autres aspects. Cela a un coût et c’est l’État qui assure tout cela. »
Les besoins en médicaments...