L’Algérie vit ses premières manifestations hebdomadaires depuis la démission du président Bouteflika. Pour l’heure, toujours très peu de réactions officielles des pays arabes et même des voisins du Maghreb. En Tunisie, les rares réactions officielles émanent du président Essebsi, ami du président algérien déchu et diplomate aguerri.
De notre correspondant à Tunis,
Les Tunisiens ont eux-mêmes, par une contestation populaire, renversé le régime Ben Ali en 2011. Sur les réseaux sociaux, nombre de Tunisiens commentent la situation, les uns appelant leurs voisins à savourer et fêter chaque moment de cette transition historique. Les autres invitent à redoubler de vigilance afin de ne pas permettre le retour de l’ancienne garde. Une manifestation de soutien au peuple algérien a été dispersée sans ménagement début mars avant qu’un autre rassemblement, une semaine plus tard, ne réunisse qu’une centaine de personnes au coeur de Tunis.
Le président tunisien commente timidement
Les rares réactions officielles émanent du président Essebsi. Il déclarait fin février : « Le peuple algé...