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Burundi: Le petit commerce, une source de vie pour les femmes rurales

L’endroit appelé « Ku binyoni » dans la ville de Gitega devient progressivement un centre commercial de légumes et de fruits pour les passants et les voyageurs. Les femmes qui y exercent ce métier affirment qu’elles parviennent à faire tourner la vie malgré le faible capital initial.

Ce lieu est situé en face de la Cours d’Appel de Gitega et du monument du cinquantenaire de la province Gitega, sur l’axe Gitega-Rutana.

Jeanine Nkunzimane, s’occupant de petits commerces depuis 20 ans quand elle n’était pas encore mariée. Actuellement mère de 7 enfants, Jeanine Nkunzimana, résidente du quartier Mushasha, nous relate un peu son histoire en précisant qu’elle a démarré cette petite entreprise avec un capital initial très faible.  

Actuellement, elle parvient à gagner entre 1000 et 5000 fbu de bénéfice par jour avec son petit commerce d’avocats sur le même endroit. 

En plus de cela, avec les autres femmes du quartier, elles ont créé une caisse d’épargne (Tontine).     Avec laquelle à son tour, elle peut recevoir 30 000 fbu.

Son petit commerce et la tontine ont réussi à augmenter son chiffre d’affaires, si bien qu’elle n’a pas voulu le dire.

En plus des avocats, elle peut également vendre des grappes de bananes mûres et d’autres fruits, et arriver à payer les frais de scolarité et les soins de santé pour ses enfants ; ainsi aider son mari à couvrir certains besoins familiaux.

Par ailleurs, il y a Jeanne  d’Arc Ndayikeze, elle vient de démarrer l’activité il y a seulement 6 mois. Cette jeune fille de 23 ans du quartier Nyabiharage admet qu’elle a commencé ce commerce de grappes de bananes mûres avec un capital de 2000 fbu.

En cachant les chiffes, mais avoue qu’elle arrive à peine d’économiser de l’argent avec le petit benefice qu’elle gagne pour s’acheter un pagne, du savon et subvenir à ses besoins quotidiennement.

Il suffit que de la détermination et un peu d’économie pour démarrer une entreprise

C’est le constat fait par ces femmes rencontrés « Ku binyoni ». Au lieu de se livrer au vagabondage ; vu également la limitation du monde du travail au Burundi, ces femmes entrepreneurs demandent à d’autres femmes et surtout les jeunes à se lancer dans les petits commerces et les métiers pour gagner la vie.  

Même si le capital initial est trop petit, avec du temps et de la détermination, le chiffre d’affaires va augmenter et faire de l’entrepreneuriat de son rêve, ont-t-elles déclaré. 

Par Willy Ntakarutimana

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