Ne pas trouver facilement leurs âmes sœurs n’est pas le seul problème que rencontrent les filles avec des allures masculines, péjorativement appelées « garçons manqués ». Certaines sont également suspectées d’être lesbiennes. À tort.
Des filles qui ressemblent beaucoup aux garçons tant au niveau morphologique que comportemental existent dans la ville de Bujumbura et ailleurs. La société leur colle le terme peu gratifiant de « garçons manqués ». Cette manière d’être est généralement due au milieu social dans lequel a évolué l’enfant. Comme on le remarque souvent, une fille qui grandit dans une fratrie où prédomine le nombre de garçons a plus de chance de se comporter comme ses frères. Mais on ne peut pas négliger non plus le fait que cela peut être causé parfois par de troubles hormonaux.