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Burundi-Ngozi: La canne à sucre, tissu socio-économique de la commune Gashikanwa

La canne à sucre est une culture qui est à la base du tissu socioéconomique des familles de la commune Gashikanwa.  Au moins 80 % de la population des collines Butaha, Ruhengeri et Gitanga de la commune Gashikanwa en province Ngozi est cultivateur de la canne à sucre.

Sa contribution sur la vie socioéconomique est énorme comme l’indique Cyriaque Rukundo de la colline Ruhengeri diplômé des humanitaires générales, affirmant avoir fait ses études primaires et secondaires des moyens perçus de la canne à sucre. Facilement il pouvait gagner une somme équivalente entre 300 et 400 milles BIF, soit 150$. Une somme perçue dans 2 mois, surtout pendant la saison sèche témoigne Cyriaque Rukundo l’un des habitants des collines citées ci-haut.

Ce jeune garçon, issu de la famille pauvre comme l’a souligné lui-même dans une interview accordée à JA.  Est aujourd’hui futur candidat aux universités du Burundi en sciences de l’agriculture ; signale qu’il va continuer ses études en épuisant sur la même source.

Même close pour Anatole Niyonkuru qui est arrivé au stade d’épanouir ses horizons dans la vente de la canne à sucre dans les provinces voisines et ailleurs comme Kirundo, Kayanza, Muyinga et Bujumbura à base d’un camion loué.

Ce businessman de la canne à sucre dans la région, dit depuis qu’il s’est lancé dans ce commerce sa vie a énormément changé. Maintenant il pense à l’exportation et industrialisation de la culture à canne sucre.

 Les défis

Quels que soient les efforts consentis par cette population, la commune Gashikanwa a besoin des routes facilitant le transport ; et d’une unité de transformation de la canne à sucre (mini-sucrerie).

Que pense l’administration sur la culture?

Conscient de la contribution de ladite culture sur la vie socioéconomique de la population, Pamphile Nkurunziza conseiller en charge du développement à Gashikanwa  compare la canne à sucre  à la culture du café  car celle-ci contribue beaucoup à l’assiette fiscale de la commune à travers les taxes et impôts.

M. Nkurunziza témoigne aussi que cette culture épaule beaucoup sa population dans la sortie du chômage des jeunes qu’ils font toujours face.

Pour tous ces défis évoqués ci-haut par la population, Pamphile Nkurunziza les tranquillise en leur affirmant que la commune va bientôt gérer cette situation.

Par Chanceline Cimpaye

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