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Analyse

Écoliers rapatriés : comment (ré)apprendre l’école à la burundaise

Depuis un certain temps, on observe un mouvement de retour des rapatriés. Ils proviennent en général de la Tanzanie. La police burundaise annonce qu’ils sont chaleureusement accueillis à la frontière, mais, cette joie ne dure pas pour certains élèves des écoles secondaires et primaires.

Rumonge, dix-sept heures à Gatete, sur la colline Mutambara. Au centre Kayange, des jeunes de la localité prennent l’air après les activités quotidiennes. Une occasion de savourer ces moments de leur retour au Burundi. Ce sont pour la plupart des rapatriés venus de la Tanzanie. Je m’invite dans le groupe et après un petit temps, nous abordons le sujet de leur adaptation à leur retour au pays natal. Je me rends compte de leur calvaire dans la société qui, parfois, les étiquette au lieu de les accueillir et faciliter leur réintégration.

Pas si facile que ça

« Avec ma famille, nous avions fui le pays en 2013. J’étais dans la classe de huitième année. Nous nous sommes adaptés aux programmes d’enseignement de la Tanzanie. Nouveaux professeurs, nouveaux compagnons de l’école, nouveaux camarades de classe », raconte Fulgence Yihundimpundu. En 2019, ils sont de retour au pays natal. L’environnement change de nouveau. Des jeunes burundais les appellent «UN », pour rappeler les camions du Haut-commissariat pour les réfugiés, l’organisation internationale qui facilite aussi le rapatriement.Continuer la lecture de cet article sur YAGA BURUNDI

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