LE JOURNAL.AFRICA
SANTE

« Dieu seul sauve », sauf que le coronavirus ne l’entend pas de cette oreille

Affirmer que la société burundaise est très croyante, c’est peu dire. L’annonce des deux premiers cas de Covid-19 au Burundi a vu fleurir sur les réseaux sociaux des messages fatalistes nimbés d’espoir religieux. Sauf que là n’est pas la solution.

La doctrine de Jean Calvin n’aura jamais eu autant la cote. Alors que les scientifiques du monde entier s’évertuent en vain pour trouver un remède à la plus grande pandémie que le monde ait connu depuis au moins un siècle, au moment où l’humanité se barricade en espérant se faire oublier par une maladie qui se fiche du nombre de zéros accolés à un compte bancaire, au Burundi, certains regards se tournent naturellement vers… le spirituel.

Face à l’incertitude et aux informations alarmistes annonçant un vent meurtrier qui pourrait précipiter le monde dans les abysses, le Burundais cherche une branche sur laquelle se raccrocher, et il n’a qu’à se pencher pour la trouver dans son éducation.

Formatage

Eh oui. Nous autres Burundais avons appris dès notre enfance à chercher réconfort dans les bras d’un Dieu-amour. Face à l’adversité, il nous a été recommandé de compter sur un être omnipotent et bienveillant, et en grandissant, le discours n’a pas évolué. Il a même été anobli pour finir par figurer dans la Constitution de notre pays.

Quoi de plus normal si aujourd’hui les gens lèvent les yeux vers le ciel comme premier réflexe face à une maladie qu’ils ne comprennent pas, ou très mal. « Tubayeho ku buntu bw’Imana » (Nous...   

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