Produit local de première nécessité, le sucre est officieusement vendu à plus de 3000 fbu alors que le prix officiel est de 2400 fbu le kg. Où va alors ce sucre ? La demande nationale est-elle satisfaite? Y a-t-il besoin d’importation ? Grognes et interrogations fusent de partout.
Pascal, je le croise dans mon quartier. Il est 21h, il va de boutique en boutique à la recherche du sucre. « Si je pouvais au moins trouver un quart du kg, je remercierais le ciel. » Après, il me trouve devant la maison et dit avoir trouvé le quart à 750 fbu. Il n’en revient pas. Pascal n’est pas le seul. Nombreux sont ceux qui ne savent pas où trouver cet or blanc.
« Il n’y a pas de pénurie !», affirme pourtant le responsable chargé des ventes et marketing à la Société Sucrière de Moso (Sosumo). Dès le mois d’octobre de 2019, les demandes en sucre ont augmenté, dit-il. Jean-Pierre Nzobandora parle notamment des sociétés et unités de production des jus, en croissance. « Nous avons trouvé qu’il y a des grossistes spéculateurs, d’où l’idée de rayer quelques-uns des listes de distributeurs et de revoir la fréquence d’approvisionnement. ». Pour maîtriser la chaîne de distribution, et facilite...