Léonidas Manirakiza, enseignant/chercheur à l’ENA ©Akeza.net
Dans les écoles publiques, dès la 5è primaire, la langue française devient le moyen d’apprentissage le plus utilisé en classe. Toutefois, apprendre la langue française ne veut pas dire savoir l’utiliser et encore moins bien l’utiliser.
Lors de la célébration de la Journée Internationale de la Francophonie ont été partagées quelques recherches sur la Francophonie au Burundi. Parmi ces recherches, celles de Pierre Nduwingoma, enseignant-chercheur à l’Institut de Pédagogie Appliquée à l’Université du Burundi révèlent une situation alarmante.
« Le français a perdu un grand nombre d’heures dans le système fondamental. Ce qui n’est pas sans conséquences sur le niveau des apprenants », dit-il. Selon la grille-horaire des collèges de 1990 à 2006, le Français occupait 83% des cours enseignés en 7è et 53,8% dans d’autres classes.
Lire aussi : La semaine de la francophonie au Burundi, un partage culturel et intellectuel
Comparé à l’ancien système, le français chute d’heures d’apprentissage jusqu’à 14,2% par rapport aux autres cours dispensés dans les école...