Au cours de son histoire récente, le Burundi a accueilli plusieurs casques bleus dans le cadre des missions de maintien de la paix. Au cours de leurs séjours, quelques membres de ces troupes ont eu des aventures avec des Burundaises. Des relations qui ont donné naissance aux enfants dont le sort mérite que l’on s’y attarde.
Anne*, habitant un quartier de la ville de Bujumbura, est encore une jeune fille, à peine seize ans, quand Ingrid*, une voisine la vend aux « prédateurs ». Aujourd’hui, dix-huit ans plus tard, sa blessure est encore béante.
Son fils, un fort joli homme, sait qu’il est issu de la lignée de Chakapar (Inde). Une vérité apprise par le truchement des ragots, sa mère n’ayant jamais eu le courage de lui raconter son histoire.
Un cas parmi plusieurs autres
Anne n’est pas la seule fille-mère du quartier, ni de l’Avenue, victime de ce courant. Les moins jeunes se rappellent bien dans les années 2000 des MIOB, Ethiopiens, Abasawuza (South African) Continuer la lecture de cet article sur YAGA BURUNDI