S’il y a une actualité qui est passée sous silence au mois de janvier, c’est bel est bien la recrudescence de la maltraitance des enfants au Burundi. Une situation qui ne devrait pas nous laisser indifférents.
Comme j’aimerais croire que j’ai rêvé ! Malheureusement non. Imagine : le 19 janvier, un enfant de 12 ans à Ngozi, a été poignardé et tué par son voisin. Le 18 janvier, un autre de 3 ans à Muyinga, avait été brûlé au niveau de ses organes génitaux par sa marâtre. Le 15 janvier, c’était un enfant de 6 ans à Rutana, qui a failli être amputé de ses testicules par son père, en guise de punition. Le 31 janvier, une fillette à Kanyosha, a été brûlée aux mains par sa propre mère. Qui me contredit quand j’affirme que la bestialité a atteint son paroxysme ?
Le pire, ces actes sont comme un arbre qui cache une forêt. En l’absence de l’aide des réseaux sociaux, la réalité est invisible et tabou. Rien que depuis le début de l’année, selon la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance, 52 cas d’enfants ont été victimes de violences infligées par leurs parents. On est où là ?
Rationalisation
Cela n’est pas sans conséquence. Ces enfants victimes, développent souvent des symptômes psycho-traumatiques et adoptent plus tard des comportements bizarres. En plus, ils deviennent des candidats potentiels à infliger de telles violenc...