LE JOURNAL.AFRICA
SANTE

« Il est temps qu’on parle de ces horreurs qui se passent dans les salles d’accouchement ! »

Du 25 novembre jusqu’au 10 décembre, nous sommes mobilisés autour de la campagne d’activisme de lutte contre les violences aux femmes et aux filles. Pour cette année, j’espère qu’une voix féminine dénoncera les violences méconnues et ignorées faite aux femmes lors de l’accouchement. Après onze jours, mon espoir s’étiole tout doucement. 

Même si ces violences demeurent difficiles à chiffrer, les témoignages en disent long. José, une jeune femme, témoigne de son calvaire lors de l’accouchement de sa fille : «Dans la salle d’accouchement, je me suis sentie comme un outil didactique. Une infirmière et un groupe de stagiaires ont débarqué ». 

La cheftaine a fait un toucher vaginal en premier. Puis, tour à tour, la petite bande a passé l’après-midi à venir mesurer son col à tour de rôle. À chaque fois, ils étaient quatre. À un moment à cause de la douleur, José s’est révoltée, elle a dit stop : « Il n’est pas nécessaire que tout ce monde me fasse un toucher vaginal.»

Toucher vaginal sans consentement

L’infirmière s’est sentie humilié devant les stagiaires, et a commencé à gronder la jeune femme, lui disant d’arrêter son cinéma car elle n’avait pas mal. « J’avais l’impression d’être une petite f...   

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