Elle a beau être l’une des facultés les plus prisées, la médecine semble pourtant avoir peu d’effets sur la gente féminine. Cette dernière reste en effet très minoritaire dans les amphithéâtres. Voyons déjà pourquoi ce n’est pas le grand amour entre la Burundaise et la médecine.
Dans une enquête du projet Niche/240 sur le genre dans les trois facultés de médecine à savoir l’Université du Burundi, l’Université de Ngozi et l’Université Hope, force a été de constater que dans les trois facultés de médecine au Burundi, la disparité genre est impressionnante avec la différence la plus flagrante à l’Université du Burundi : 79 % d’hommes contre 21 % de femmes.
À la barre des accusés, la durée du cursus, le numerus clausus, les exigences de l’une ou l’autre université, l’accaparement de ce métier qui ne laisse pas assez de temps pour d’autres activités comme par exemple s’occuper de sa maison ou de sa famille.
Un point commun aux raisons énuméré...