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ECONOMIE

Burundi : face au commerce florissant de la friperie, l’urgence d’une industrie textile locale ?

Alors que certains pays de l’EAC tendent vers l’interdiction de la friperie, au Burundi, elle gagne au contraire du terrain. Normal, dans un contexte de la déplorable quasi-inexistence de l’industrie textile.

Lundi 26 août, 7h du matin, zone Buyenzi de la commune Mukaza.   Le marché le plus connu de la place, celui de Ruvemera pour être précis, grouille de monde. Ce matin, Jonas, vendeur détaillant des chemises de seconde main, a été trop matinal. Il devait se ravitailler à son fournisseur, grossiste : « Tu sais ici, entre vendeurs, on se voue une concurrence sans merci. Si tu veux te procurer d’habits de première qualité, tu ne dois pas être encore au lit à 5 h du matin », explique Jonas, en train d’ouvrir son échoppe.  « Un commerce  certes fatigant mais qui rapporte et qui fait vivre plusieurs familles », ajoute ce  natif de la commune  Buraza de la province de Gitega. 

Un commerce dans le viseur de l’EAC

Jonas et ses « collègues » le savent.  Les pays de l’EAC tendent vers l’interdiction de  l’importation de vêtements et de chaussures usagés à l’horizon 2019  pour stimuler l’industrie textile locale. Et des pays comme le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda n’ont pas lésiné. Ils ont déjà commencé Continuer la lecture de cet article sur YAGA BURUNDI

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