Depuis 2017, une centaine de milliers de Burundais ont regagné leur terre natale. Néanmoins, trouver un emploi est l’une des principales difficultés rencontrées par plus d’un, dans le cadre de leur réintégration économique et professionnelle. Nous sommes partis à la rencontre de certains d’entre eux. Témoignage
Partons des chiffres! Avec un taux de pauvreté qui dépasse 70%, accumulé au ratio de chômage environnant 60%, le pays des tambours est l’un des pays où il est difficile de décrocher un emploi ou trouver des sources de revenu stable a fortiori pour les rapatriés qui comptent parmi les plus vulnérables.Thierry N., licencié en Droit, est retourné à Ruyigi avec sa famille en 2018. Espérant retrouver un boulot à son retour, il a vite déchanté. Il est au chômage comme la plupart des jeunes burundais : « J’étais enseignant avant de quitter le pays. En exil, la vie était pénible. Avec mon diplôme, je pensais pouvoir changer la donne en rentrant chez moi. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Pourtant, je dois payer le loyer et nourrir ma famille. », raconte-t-il. « Le HCR nous a...