Actuellement, les paris sportifs sont en vogue au Burundi. Plusieurs jeunes y sont aujourd’hui accro. Que faire, alors que les maisons de paris fonctionnent légalement ?
C’est dimanche, 17 h à Kamenge, un des milieux les plus peuplés de la ville de Bujumbura. Un match de la Ligue 1 se termine. Paris Saint-Germain vient de dominer largement son adversaire. Un des points de vente pour les paris sportifs est rempli de jeunes gens qui regardent le sport à la télé ou bien pronostiquent les résultats des matchs à venir.
« Les paris sportifs sont comparables à une drogue. Je ne comprends pas comment j’enregistre plusieurs tickets perdants dans une semaine et je continue à jouer. Je suis parieur depuis quelques années, mais le rendement est effectivement négatif », confie Eric (pseudo), un des parieurs réguliers.