Comme cinq autres leaders de la coalition déjà incarcérés, il est poursuivi pour destructions de biens et troubles à l’ordre public. Le procès est fixé au 6 juin, ce qui a poussé les avocats à se mettre en grève pour demander leur libération. En attendant, jeudi 19 mai, Wakit Tama a tenu sa première assemblée générale depuis la marche du 14 mai pour donner leur version des faits face à ce qu’ils appellent « un discours des autorités à charge ».
Avec notre correspondante à Ndjamena, Aurélie Bazzara-Kibangula
Au menu des discussions, le silence des autorités face à ce que Wakit Tama appelle des « bavures policières », prenant l’exemple d’un adolescent qui a perdu sa main après l’explosion d’une grenade lacrymogène.