La pratique, répandue, consiste à punir un enfant turbulent en lui frottant le visage, le corps ou les orifices corporels avec du piment, du poivre, ou du gnamanckou (gingembre). Aujourd’hui, de nombreuses personnes considèrent qu’un enfant, même désobéissant, ne devrait pas subir de telles punitions.
De notre correspondant à Abidjan,
Les enfants victimes de cette punition ont généralement entre 6 et 9 ans. Pipi au lit, vol de nourriture, jeux sexuels entres enfants, les raisons sont multiples pour justifier un « pimentage ». Irald Gbazalé, présidente de l’ONG « Femmes en action », estime que le « pimentage » des enfants est très courant dans le pays. « C’est vraiment très connu dans toutes les familles et ça se pratique partout, surtout dans les villages, les communes, dans les quartiers, partout ! »
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