« C’est 'paradoxal'… Le mot échappe à un officier, comme un aveu d’étonnement. Au lendemain du camouflet infligé par le gouvernement malien à la France, en exigeant manu militari le départ de son ambassadeur, Barkhane poursuivait ses opérations sur le terrain comme si de rien n’était, constate Le Figaro. Dans la région d’Indelimane, de Ménaka ou d’Anderamboukane, plusieurs manœuvres sont actuellement en cours. »
Pour autant, face à la pression malienne, le dispositif militaire français et plus largement européen devrait évoluer. Hier, note Le Figaro, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a été très clair devant les députés : 'le combat contre le terrorisme se poursuivra au Sahel, il se poursuivra avec l’accord des autres pays de la région. (…) Notre volonté est intacte et ce n’est pas un événement dû à l’irresponsabilité, je réitère mes mots, dû à l’illégitimité d’un gouvernement de coup d’État qui va nous faire enrayer notre lutte contre le terrorisme'. »
Le Niger nouveau point d’ancrage ?
Alors, s’interroge Le Monde, « le départ des quelque 2.500 soldats encore déployés au Mali dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane est-il sur le point de se concrétiser ? 'Tous les scénarios sont étudiés', affirme-t-on à l’état-major des armées, tout en précisant que, dans l’attente d’une décision, l...