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SÉCURITÉ

Le Sud libyen, une zone de non-droit qui inquiète le Tchad

Depuis 2018, le Tchad, le Niger, la Libye et le Soudan essaient de coordonner la sécurité à leurs frontières à propos de ce qu'ils appellent « la menace venant du sud de la Libye ». Mais cette coordination peine à se mettre en place.

Le Sud libyen continue à être « un foyer de menaces graves ». Les groupes armés tchadiens et soudanais constituent un grand défi sécuritaire pour Khartoum et Ndjamena comme pour Tripoli. La communauté internationale et les nouvelles autorités libyennes ont demandé le départ de tous les mercenaires, mais Tripoli semble désarmée voir dépassée face à ces groupes. Après avoir refusé de discuter avec la rébellion, le Conseil militaire tchadien tente de mettre en place une coordination régionale pour neutraliser ces rebelles dispersés au Niger, au Soudan et en Libye. Ce pays forme leur base arrière pour mener leurs attaques. Le Sud libyen échappe à l'autorité d'un État plongé dans le chaos depuis 2011.

Un fils d'Idriss Déby à Khartoum

Vendredi dernier, devant l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement de transition, Pahimi Padacké Albert, a estimé que le Tchad « reste menacé dans son intégrité » malgré la fin de la guerre contre la rébellion. « Aujourd'hui, nous avons connaissance que ces mercenai...   

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