Depuis 2018, le Tchad, le Niger, la Libye et le Soudan essaient de coordonner la sécurité à leurs frontières à propos de ce qu'ils appellent « la menace venant du sud de la Libye ». Mais cette coordination peine à se mettre en place.
Le Sud libyen continue à être « un foyer de menaces graves ». Les groupes armés tchadiens et soudanais constituent un grand défi sécuritaire pour Khartoum et Ndjamena comme pour Tripoli. La communauté internationale et les nouvelles autorités libyennes ont demandé le départ de tous les mercenaires, mais Tripoli semble désarmée voir dépassée face à ces groupes.
Après avoir refusé de discuter avec la rébellion, le Conseil militaire tchadien tente de mettre en place une coordination régionale pour neutraliser ces rebelles dispersés au Niger, au Soudan et en Libye. Ce pays forme leur base arrière pour mener leurs attaques. Le Sud libyen échappe à l'autorité d'un État plongé dans le chaos depuis 2011.