La situation au Tchad a aussi été évoqué à Paris lors du sommet consacré au financement des économies africaines. Alors que le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine a adopté vendredi dernier une position très conciliante avec la junte militaire au pouvoir, Félix Tshisekedi, le président en exercice de l’UA, a lui estimé hier qu’« une reprise en main musclée » était nécessaire après la mort d’Idriss Déby. Car, a-t-il dit, « il ne faut pas oublier que le Tchad est menacé par des hordes de rebelles et par des terroristes ».