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Analyse

Tchad: Vaincre ou négocier

Afin que la lutte contre les rébellions ne devienne un fonds de commerce, dont ils se serviraient pour légitimer une présence indéterminée aux commandes du Tchad, les militaires au pouvoir à Ndjamena vont devoir, d'une manière ou d'une autre, en finir, et vite.

Après une journée de manifestation violemment réprimée, Emmanuel Macron a révisé à la baisse ce qui a pu être perçu comme un soutien sans faille de la France au Comité militaire installé au pouvoir à Ndjamena avec, à sa tête, Mahamat Idriss Déby Itno. Le chef de l’État français a dû préciser qu’il avait apporté son soutien à l’intégrité du Tchad, et non à un plan de succession. C’en serait-il fini du soutien de la France au fils du maréchal, installé dans le fauteuil de son père ? C’en est, en tout cas, fini du soutien sans réserve à ce qui n’est, après tout, qu’un coup d’État, un fait accompli que, par leur silence ou leur présence, les dirigeants français et africains ont semblé consacrer. Les protestations des opposants et d’une partie de l’opinion africaine semblaient inaudibles, jusqu’à cette première faute, meurtrière, du fils du maréchal. Et le fait que les manifestants tchadiens s’...   

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YAGA BURUNDI
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