LE JOURNAL.AFRICA
Analyse POLITIQUE

Quand la tenue des élections en 2023 suscite des inquiétudes

Après le cycle électoral de 2018 qui a permis à Félix Tshisekedi d’accéder à la magistrature suprême, la Constitution congolaise voudrait qu’un autre cycle soit organisé cinq ans après, soit en 2023. À près de trois ans de l’année butoir, à Kinshasa, les acteurs politiques sont déjà divisés. Entre les appels aux reformes de la loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et des inquiétudes exprimées de part et d’autres au sujet d’un éventuel glissement, le Président sortant de la CENI Corneille Naanga assure pour sa part que la tenue des élections en 2023 est possible mais à condition que les parties prenantes « s’y mettent à temps ». La question des élections « en 2023 et pas plus tard » selon la CENCO, est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique. Les uns voudraient que la convocation du corps électoral succède au recensement. Les autres, par contre, ne jurent qu’au respect du délai constitutionnel pour ce qui est de l’organisation des prochaines élections. Pendant ce temps, pour beaucoup et même pour certains à l’intérieur de la CENI, les élections en 2023 restent hypothétiques.
L’inquiétude de la CENCO
Dans leur message sanctionnant leur rencontre du 24 au 25 février, les Princes de l’Église catholique ont exprimé leur inquiétude sur l’organisation des élections prévues en 2023. Face à cette situation, ils ont formulé plusieurs recommandations, notamment l’inscription « parmi les priorités les reformes électorales et la loi portant organisation de la gouvernance électorale » ainsi que la mise en œuvre des mécanismes, « pour gagner le pari de l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023 et pas plus tard ». Pour les évêques catholiques, le Gouvernement congolais devrait tout mettre en œuvre dans le but de gagner le pari d’organiser des élections crédibles, transparentes et apaisées tout en respectant le délai fixé en 2023, question d’éviter tout glissement.
UDPS, le recensement comme condition préalable

Continuer la lecture de cet article sur POLITICO CD

Articles similaires

RDC : Le gouvernement proroge pour la 12ème fois l’état de siège au Nord Kivu et dans l’Ituri.

LE JOURNAL.AFRICA

RDC: le pouvoir débute les consultations annoncées par le président Tshisekedi

RFI AFRIQUE

Madagascar: Christian Ntsay reconduit comme Premier ministre

RFI AFRIQUE
Verified by MonsterInsights