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JUSTICE

Une voix militaire dissonante au procès du bombardement du camp français de Bouaké

Ces derniers jours au procès, les survivants de l’attaque ont tous estimé avoir été visés délibérément, par des pilotes qui ne pouvaient ignorer qu’ils tiraient sur les forces françaises. Le colonel à la retraite Luc Perron de Revel, qui avait enseigné à l’école des officiers de Bouaké en 97-99 et commandait le 43e BIMA à Abidjan depuis 18 mois au moment du raid, a lui privilégié la thèse d’une « erreur de tir ».
Avec notre envoyée spéciale au palais de justice, Laura Martel « J’ai toujours pensé que c’était un accident », « je suis conscient que mon avis a toujours été très minoritaire sur ce plan-là », concède le colonel retraité. « Je n’étais pas sur place, c’est un raisonnement » reconnait-il encore, tout en avançant deux arguments : que l’erreur de tir est « envisageable » puisque le camp « se trouvait à quelques 1 200 m » ...   

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