La force militaire française dans le Sahel pourrait bien mettre cap au nord
Étant rappelé que le « top départ » de l’opération militaire Serval, qui a précédé Barkhane dans le Sahel, a été lancé le 11 janvier 2013, que le sommet de lundi et mardi prochains à Ndjamena pourrait être le cadre d’annonces sur l’évolution de Barkhane -une réduction de ses effectifs est souvent évoquée- le quotidien L’Opinion estime que cette « hypothèse » n’est pas « l’essentiel ».
Selon L’Opinion, l’essentiel serait plutôt « l’effort militaire ». Lequel « pourrait se porter davantage vers le Nord alors qu’il se concentrait, au moins depuis un an, dans le secteur des trois frontières, au sud de Gao ». Après l’État islamique du grand Sahara, la branche locale de Daech, « l’objectif de l’armée française est de "neutraliser" (en clair, de tuer sauf s’ils se rendent) les grands chefs de l’autre organisation, le RVIM, qui a prêté allégeance à al-Qaïda. C’est aujourd’hui "la menace principale" », dit l’Élysée à ce quotidien.
Quant au coût de Barkhane, que ce journal estime à « un milliard (d’euros) par an », pour un coût humain de « plus de 50militaires français » tués au combat, L’Opinion souligne que Paris « espère toujours » que les Européens prendront une part du « fardeau » !