Les paramédicaux - infirmiers, sages-femmes ou techniciens de laboratoire - entament ce jeudi 11 février leur 3e jour de grève générale. En cause, les mêmes revendications que les semaines passées, à savoir le non-paiement des indemnités de réquisition durant la pandémie de Covid-19, promises depuis plus de huit mois par le gouvernement. De son côté, le pouvoir semble vouloir gagner du temps en promettant de réfléchir aux revendications des grévistes tout en déployant d’importants dispositifs sécuritaires à chaque rassemblement des manifestants.
Avec notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud
Cet infirmier d’un hôpital de la capitale préfère rester anonyme pour éviter, dit-il, tout problème. Devant son casier, enfilant sa blouse, il nous explique les raisons de sa présence sur son lieu de travail. « En fait, si moi je suis là aujourd’hui, c’est pour les malades, pour nos patients. On fait le service minimum. Mais notre cœur est dehors, avec les coéquipiers en grève car nous n’avons pas encore reçu cette indemnité promise jusqu’à présent. »
A raison d’environ 30 000 ariary par jour, soit près de 7 euros, Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE