La levée de fond organisée le week-end dernier par le Pastef d’Ousmane Sonko fait réagir. Le parti d’opposition a récolté en quelques heures plus de 125 millions de francs CFA (près de 192 000 euros) pour financer ses activités politiques. Mais le ministère de l’Intérieur l’a menacé de dissolution, car la loi interdit aux partis de recevoir des ressources de l’étranger, ou d’étrangers établis au Sénégal. Cette affaire relance un vieux débat sur le financement des partis politiques.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Rappel à la loi légitime pour les uns, intimidation de l’opposition pour les autres… La législation de 1981, modifiée en 198...