La France étudie « toutes les options stratégiques » pour son engagement militaire au Sahel, y compris « une plus grande implication des alliés », a déclaré Emmanuel Macron, après la mort de 13 soldats de l’opération Barkhane au Mali.
Le tragique accident d’hélicoptère ne changera pas l’engagement français au Mali. Abandonner la bande sahélo-sahélienne aux groupes terroristes ferait courir un danger à toute l’Afrique francophone. Ce n’est donc pas une option pour Paris.
L'aide au développement, un axe-clé
Il n’y aura pas non plus de « surge », terme anglo-saxon pour évoquer un renfort significatif du contingent de Barkhane. Car les forces françaises fonctionnent déjà à la limite de leur capacité.
Dans l’entourage du président Macron on s’interroge plutôt sur les priorités : faut-il par exemple porter l’effort sur une zone en particulier, comme le Liptako-Gourma ? Faut-il privilégier la formation des armées partenaires du G5 Sahel ? Ou encore quelle place pour l’...