Les ministres des Affaires étrangères français et saoudien étaient ce jeudi à Tunis pour des entretiens au plus haut niveau concernant la situation en Libye. Au même moment, leurs homologues égyptien et italien se trouvaient à Alger pour le même sujet. De son côté, le maréchal Khalifa Haftar a annoncé la poursuite de son offensive, saluant toutefois l'appel au cessez-le-feu lancé la veille par Ankara et Moscou.
Après la visite fin décembre du président Erdogan, des déclarations laissant entendre que la Tunisie avait choisi le camp turc ont provoqué de nombreux remous et l’occasion d’une mise au point.
D’abord, n’a cessé de rappeler la présidence, la Tunisie est et restera neutre. Un positionnement habituel en matière de politique internationale de la part de Tunis. Certes, la Tunisie soutient les initiatives onusiennes, mais ne prend pas parti entre les belligérants voisins. Une position qui permet à Carthage de rester un interlocuteur privilégié de partis parfois totalement antagonistes...