En République démocratique du Congo, les diffusions de fausses informations polluent le débat public et perturbent notamment la réponse à l’épidémie à virus Ebola. C’est notamment sur Facebook que ces fausses informations sont partagées, et c’est pourquoi l’entreprise américaine a décidé de promouvoir la vérification des faits au Congo avec l’AFP Fact-Checking, les Observateurs de France 24, mais aussi des journalistes et acteurs de la société civile congolaise. Comme elle l’a fait par le passé pour cinq autres pays d’Afrique.
Jusqu’ici la bataille était perdue pour les fact-checkeurs congolais, ceux qui tentent de débusquer les fausses informations. Congo Check, par exemple, un collectif de journalistes, qui s’est créé en février 2018, dit n’arriver à toucher qu’un peu plus de 2000 personnes sur Facebook, quand ses journalistes pointent des fausses informations qui elles se répandent comme une trainée de poudre : « Ce n'est pas encore satisfaisant parce qu'on a jusque-là 2600 abonnés [sur Facebook, ndlr]. Ça intéresse le public non averti. Il y a de plus en plus d'individus qui partagent de fausses nouvelles, ce sont eux qui sont de plus en...