Au Burkina Faso, 11 personnes sont décédées dans une cellule de l’unité antidrogue de la police le 15 juillet. Les familles n’ont pas toujours pas accès aux corps des victimes. Elles se sont rendues, mercredi 17 juillet, à la morgue pour le début des autopsies. Un sentiment de colère domine chez ces familles qui ne savaient pas pour la plupart que leurs proches avaient été interpellés dans le cadre d’une opération de lutte contre le trafic et la consommation de drogue.
Saada Sana raconte que dans la nuit du mercredi 10 juillet son oncle et son frère ont été interpellés à leur domicile par la police. La famille n’a jamais pu les revoir jusqu’à l’annonce de leur décès : « Je suis par...