Les habitants de la ville de Mondoro, située non loin de la frontière avec le Burkina Faso, sont très inquiets. Vendredi, au lendemain de la mort de deux femmes tuées par une mine à proximité de la localité, l'association des jeunes alerte les pouvoirs publics maliens afin d'obliger les jihadistes à desserrer l'étau. Ces derniers contrôlent quasiment toutes les entrées et les sorties et de la localité.
Les femmes tuées par l’engin explosif étaient dans une charrette tirée par un âne. Deux enfants qui les accompagnaient ont été gravement blessés. Tous revenaient d’un hameau agricole situé à moins de dix kilomètres de Mondoro.
Les jihadistes sont accusés d’avoir posé les mines. Depuis quelques mois, ils ont décrété un embargo sur cette lo...