Après les violences meurtrières de la semaine écoulée, Tchaourou, ville natale de Boni Yayi, est calme depuis dimanche. Il n’y a plus d’affrontements, plus de tirs. La vie a repris, les barrages sont levés, mais les séquelles sont là, les gens sont marqués.
Au centre-ville, des traces d’incendie sur la chaussée, éclats de verre dans les bureaux de l’arrondissement mis à sac, odeur de caoutchouc brûlé. Devant ces ...