Selon le rapport définitif sur les hépatites virales au Burundi de janvier 2018, la prévalence du virus de l’hépatite B varie de 5 à 10% et celle de l’hépatite C est proche des 10% et augmente avec l’âge. Un problème de santé publique accentué par l’ignorance de ces maladies par la population.
« Les hépatites sont des maladies du foie », rappelle le Dr David Ngabonziza. Il ajoute : « Elles peuvent avoir diverses causes : des virus, des médicaments ou encore l’alcool… ». Ce doctorant en hépato-gastro-entérologie nous dit que : « Les hépatites virales peuvent se voir sous cinq types : A, B, C, D et E; les B et C étant les plus couramment rencontrées et les plus dangereuses. Celles-ci peuvent d’ailleurs passer au stade d’hépatites chroniques quand une personne vit avec le virus pour une durée dépassant six mois ».
« Une personne peut attraper le virus de l’hépatite quand son sang entre en contact avec celui d’une personne déjà atteinte de l’hépatite » poursuit le Dr Ngabonziza. Il rappelle aussi d’autres moyens de contamination/transmission du virus : « La voie sexuelle à travers les sécrétions biologiques, les transfusions sanguines non sécurisées, le partage de seringues pour les usagers de drogues…sans oublier la transmission materno-foetale ». C’est pour cela qu’il tient à rappeler les personnes à risque pour lesquelles il faut une attention particulière. C’est entre autres toute personne transfusée, le personnel soignant, les gens avec partenaires multiples, les t...