Les leaders de la contestation au Soudan ont accusé mercredi 8 mai les généraux de chercher à retarder la transition du pouvoir à une autorité civile et menacé de lancer un mouvement national de « désobéissance ». La veille, les généraux avaient déclaré qu'ils étaient d'accord avec la plupart des propositions de l'ALC sur la transition, tout en faisant état de « beaucoup de réserves » sur d'autres. Ils ont soulevé surtout la question de la charia (loi islamique).
Au Soudan, l'armée fait-elle tout pour retarder la transition du pouvoir aux civils ? Les meneurs de la contestation à l'origine de la chute d'Omar el-Béchir, le 11 avril, accusent les généraux de tergiverser, à dessein, pour garder la main sur le pays. L'Alliance pour la liberté et le changement, l'ALC, menace de passer à la vitesse supérieure avec des actions de « désobéissance civile », sans plus de précisions.