Au Cameroun, les avocats qui défendent Sisiku Ayuk Tabe -président du territoire autoproclamé de l'Ambazonie- et ses neuf co-accusés, ont refusé de se rendre hier, lundi 29 mars, devant le tribunal militaire de Yaoundé où devait s'ouvrir le procès (sans cesse repoussé) des chefs séparatistes anglophones. C'est la deuxième fois que les avocats boycottent une audience. Explications.
Les dix prévenus sont accusés, entre autres, d'apologie d'actes de terrorisme, de sécession, de révolution ou d'hostilité contre la patrie. Le collectif, qui réunit une cinquantaine d'avocats, a lan...