Au Burundi, la saison sèche a rimé avec fêtes. Et qui dit fêtes chez nos consœurs, sous-entends défrisage ou tressage, histoire d’être jolie et présentable. Toutefois, défriser ou tresser ses cheveux à un rythme effréné, n’est pas sans conséquence…
Avec juillet et août alors, défriser ou tresser ses cheveux devient une tendance, voire un must. Il n’y a pas un week-end qui passe sans une fête de dot ou de mariage, non il n’est pas question d’y aller sans passer chez le coiffeur. « Qui sait si mon futur mari ou amant n’est pas dans cette fête-là ? Voilà pourquoi il faut une coiffure qui passe », confie une amie. Et plus les fêtes sont nombreuses, plus les cheveux des citadines deviennent les habitués des salons de coiffure pour dame. Mais ces techniques de coiffage ne sont pas sans risque sur la santé. Faut-il en payer le prix ?
Un dermatologue explique
Dr Mupera Elie est dermatologue. Il explique que la technique du défrisage a pour but de donner un aspect plus souple ou lisse aux cheveux frisés, crépus ou bouclés. Pour y parvenir le défrisage s’appuie sur des produits actifs qui vont provoquer une altération définitive de la structure du cheveu. Et quand on applique ces produits chez les enfants, alors que leurs cheveux sont encore immatures, c’est encore pire.
Pour ce médecin, plus tu vas défriser tes cheveux, plus tu les fragilises et ils deviennent alors poreux, rêches, cassants, et perdent toute leur brillance. Cela peut être à l’origine de l’alopécie. L’application excessive des défr...