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#ThePoliticianWeWant : À Gihogazi, l’appel à la compassion

La commune Gihogazi, c’est au fin fond de la province Karuzi. Nous avons fait un petit tour dans cette région pour entendre les rêves et les doléances de sa jeunesse.

La rivière Ndurumu, connue sous le nom de Karuzi, bordée par des plantations rizicoles et de maïs, sépare les communes Shombo et Gihogazi. De l’autre côté, la Ruvubu sépare Gihogazi de Bugendana et Mutaho. Encerclée par Shombo, Bugenyuzi, Mutaho et Bugendana, la commune Gihogazi reflète un paysage peu arboré et ses habitants sont dispersés dans quelques endroits. À 90%, les tuiles sont le seul moyen de faire la toiture des maisons. Partant de Shombo, j’emprunte une route boueuse dans quelques endroits et où des pierres la tapissent dans d’autres. À certains endroits, elle devient impraticable. Cette route mène au chef-lieu de la commune en passant par Rusamaza, une zone très peuplée mais sans électricité.

Depuis Mutaho, une route de type RIG (Route d’intérêt Général), caillouteuse, mène à la commune Gihogazi. Aucune pancarte n’indique quelle direction prendre pour aller au chef-lieu. Sur ses trois zones, une seule est électrifiée. Au chef-lieu de la commune difficilement identifiable, une pancarte est aussi cachée par un enclos traditionnel. Dans cette localité, la population vit de l’agriculture, de l’élevage et du petit commerce. Comme ailleurs, la plupart des jeunes croupissent dans le chômage. 

Une commune monopartite ?

Sur la question de savoir si la Commune est multipartite, les avis sont les mêmes. « Le multipartisme est une chose que l’on entend ailleurs dans les autres communes. Il suffit s...   

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