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SOCIETE

Cerveau et sexe, quand le biologique se mire dans le social

Une certaine vision des choses voudrait que l’homme soit naturellement supérieur à la femme. Ce que certains fustigent, mettant en avant une construction sociale manipulée.

Aussi importante peut-elle être, la science n’est pas à l’abri des bavures et autres indélicatesses qui la déparent. Parmi elles, l’essentialisme biologique qui brille par une pensée binaire radicale. La nuance n’y a pas droit de cité.

Le livre «  Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » en est la preuve éloquente. Il est devenu un best-seller mondial, traduit en 45 langues avec plus de cinquante millions d’exemplaires vendus. Un manifeste du dualisme essentialiste qui prône d’un côté « l’homme rationnel » et « la femme émotionnelle » de l’autre.

Pendant fort longtemps, la supériorité de la gent masculine sur son homologue d’espèce a eu pignon sur rue. Des éminences grises ont défendu bec et ongle cette théorie. Pas si loin qu’en 2005, Lawrence Summers, alors président de la prestigieuse université américaine de Harvard déclarait que « le faible nombre de femmes dans les disciplines scientifiques s’explique par leur incapacité innée à réussir dans ces domaines ».

Bien avant lui, le médecin, anatomiste et anthropologue français Paul Broca n’avait pas hésité a rendre publique une thèse qui voudrait que «tout comme le cerveau des noirs est inférieur à celui des blancs et celui de l’ouvrier à celui du patron, le cerveau de la femme est inférieur au cerveau de l’homme et cela explique pourquoi elle est moins intelligente ».

Qu’en disent les neurosciences ?...   

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