Pour le moment, trois cas de coronavirus ont été confirmés au Burundi. Mais certains de nos concitoyens souffraient déjà des conséquences de cette pandémie : le chômage technique. Que faut‐il envisager pour que la fin ne se prononce pas chez eux ?
« Nous sommes profondément désolés de vous annoncer que nous ne sommes plus à mesure de garantir votre salaire suite à la pandémie de Coronavirus. Il nous est donc impératif de passer à la réduction de nos effectifs en vue de garder l’existence tant bien que mal de notre société. On vous recontactera une fois que les choses se re‐normaliseront pour rejoindre votre poste d’attache habituel. Merci pour votre habituelle compréhension ».
Ce message est apparu dans la boite mail de Fleury (pseudo) qui travaillait pour une des sociétés de paris sportifs qui ont récemment fermé pas mal d’agences pour manque de matchs à proposer aux parieurs. Telle a été une mesure commune à deux sociétés qui se concurrencent dans le domaine de paris sportifs : Sports for Africa et Kings Sports Bet.
Et si la logique fait que nous comprenions ces mesures un peu drastiques envers les employés mis à la porte, on ne peut que s’imaginer le sort du propriétaire de la société qui doit continuer à payer les taxes et loyers pour assurer la persistance des activités afin de ne pas fermer définitivement la société. De toute façon, il doit sentir les signes et symptômes du Covid‐19 pour ne pas dire que d’ici quelque temps, il aura besoin d’un “respirateur” économique pour ne pas perdre tout son business.