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#Turashoboye : la Burundaise et les sciences, ce n’est pas incompatible !

Les sections et facultés des sciences ont longtemps enregistré trop peu de femmes. Longtemps découragées par les préjugés et stéréotypes de la société, les femmes d’aujourd’hui essaient de s’intégrer dans ces « facs faites pour les hommes ». Pour y voir clair, suivons Coletta et Messaline. 

Collette, 28 ans, a fait ses études universitaires à l’Université du Burundi dans la Faculté des Sciences de l’ingénieur au département de Génie civile, option Géotechniques et infrastructures. Elle a un diplôme de Bachelier. Ça fait deux ans qu’elle a terminé ses études. Elle travaille déjà. 

La première année à l’Université, ils étaient 500 étudiants dont 85 filles. Durant la deuxième année, ils se comptaient à 300 avec 14 filles. Au terme de ses études, Colette n’était qu’avec une consœur dans une classe de 36 étudiants. 

Messaline, elle, est âgée de 29 ans. Sa première année en Polytechnique, ils étaient au nombre de 90 dont 15 filles. Trois ont changé de faculté après quelques jours dans les auditoires. L’année académique suivante, sur un effectif de 30, seules 8 filles suivaient les Maths alors que 4 filles sur 22 garçons étaient inscrites en Physique. Là aussi, 2 filles ont abandonné. Les syllabus trop volumineux donnent du fil à retordre. 

De l’orientation 

« Dès l’école primaire, ...   

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