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#ThePoliticianWeWant : Bwiza, la ville qui ne dort jamais

Quand on entre dans la zone Bwiza, on a presque le sentiment d’avoir changé de ville et de  pays. Ici, tout le monde -ou presque- parle Swahili et les gens parlent à vive voix. Les femmes sont toutes bien maquillées peu importe l’heure de la journée. Apparemment, qui dit Bwiza, dit business.

Il y en a de toutes sortes : salons de beauté, pharmacies, bars et boites de nuit, petits commerces a.k.a « kasoko », magasins d’habillement, écoles, églises, boucheries, etc… et ils sont carrément juxtaposés. Pour ceux qui n’ont pas de place fixe, ils se sont approprié les deux extrémités des routes pavées du quartier. 

On pourrait penser que le fait que sur quasiment toute la deuxième avenue du quartier longent des bars proposant du « michopo » sans aucune différence rendrait le business impossible. Le fait qu’aucun des bars n’est jamais vide prouve le contraire. 

Si le matin on se retrouve avec une gastro due à la viande ingurgitée la veille, non loin de l’endroit même où on l’a chopé, il y a une pharmacie. Pratique non ?

À la troisième avenue, on peut se régaler avec une nourriture faite façon maison chez « Maman Solo » et si le soir on veut sortir, à la quatrième avenue, il y a une boite de nuit phare, le « Cinq sur cinq » avec son hôtel particulier où la règle d’or est inscrite en caractères assez visibles à l’entrée : « Les garçons seulement ». 

Duo de cultures

La réputation de quartier qui ne dort jamais, elle le doit sûrement à l’héritage de la danse et la musique qu’elle a tiré de ses premiers habitants quand elle s’appelait encore « Ibeleshi ». Un quartier où habitaient presque entièrement des Congolais de toutes les origines qui étaient des travailleurs de l’...   

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